L’illustration par dessus le logo original de 2011 a été rajoutée depuis 2018, et dessinée par Kyoshi Pascal COULON lui même.
« Go-Shin » = « protection du corps » (self-defense)
« Système » , car il découle d’une didactique mise en place par des experts et pédagogues français (près de 40ans d’enseignement en scolaire et association, en France et à l’étranger, formateur BPJEPS, etc.) pour offrir au pratiquant un enseignement d’excellence tout en s’épanouissant dans la bonne humeur !
Les Écussons qui suivent sont propres à l’ Académie Arts martiaux Annecy.
La version dépend du niveau atteint et donc du nouveau programme en cours d’acquisition.
Tout débute par une initiation en commençant déjà par un grade, le 7ème kyu avec son uniforme et outil d’entraînement, le Keikogi et Obi immaculés « Sarashi » (blanchi), à l’image d’une page blanche que l’élève remplira au cours de son évolution.
Il commencera alors à suivre une suite de trois programmes l’amenant jusqu’à la fameuse ceinture noire qui a fait rêver plus d’un d’entre nous dans nos cœurs d’enfant. Il débutera alors par un sous-objectif, le Programme Ceinture Orange (PCO).
La curiosité, le spectaculaire, la discipline, ou l’image que donne les arts martiaux japonais ont finalement séduit le nouvel élève, qui déjà a fait preuve de courage pour rentrer dans cet univers exotique où l’on s’entraîne pieds nus dans des uniformes rappelant les kimono traditionnels d’une lointaine contrée dont les plus jeunes élèves n’ont peut-être encore jamais entendu parlé.
Le tout dans une discipline et une étiquette stricte. Ces dernières sont donc représentées par le cercle du soleil encadrant notre art-martial 護身 le Goshin-Système, en plus de la référence liée au soleil levant l’étymologie du Japon 日本 (Nihon).
Le « A » des 3A (acronyme de Académie Arts martiaux Annecy), prend ici en plus le sens de « Apprentissage » que ce soit du respect de soi, de son professeur, d’autrui, de l’environnement et des premières techniques martiales, la formation de base « Omote ».
La montagne rappelle la géographie locale de notre ville d’ Annecy, alors que le style de dessin rappelle le fameux Mont-Fuji (point culminant du Japon à 3 776 mètres d’altitude, comparable au plus haut sommet d’Europe occidentale et situé dans notre département, le Mont-Blanc à 4 809 mètres).
Couleurs :
A l’image d’une page blanche avec laquelle on apprend l’écriture, le blanc symbolise cette genèse.
Le rouge symbolise le courage et la force (physique et psychologique) des arts martiaux. Et spécifiquement pour le groupe PCO, il serait plus synonyme de courage et de l’ardeur du débutant.
Le rouge sur fond blanc rappelle le pays d’origine de notre art, 日本 (Nihon) étymologiquement « pays du soleil levant ». En outre, ces deux couleurs représentent aussi nos couleurs locales, celles du blason de la Haute-Savoie et de la ville d’Annecy.
L’écriture stylisée noire, rappelle le Shodō 書道 « voie de l’écriture », utilisant le Fude 筆 (pinceau de calligraphie) et le Sumi 墨 (vulgairement appelé « encre de chine » dont la couleur noir vient originellement du charbon).
Après être initié jusqu’au 5ème kyu, l’élève qui continue a alors un nouvel objectif : PCV (Programme Ceinture Violette), keikogi blanc (Uwagi) et noir (Zubbon) symbolisant la transition du keikogi blanc du Kōhaï (後輩 : cadet) au noir du Senpaï (aîné : 先輩).
Le cercle du soleil symbolisant le cadre (le règlement intérieur et l’étiquette de l’école Ryu, enseignés avant tout) de l’Académie (Kan), qui entourait les kanjis 護身 GoShin dans le logo PCO s’efface pour ouvrir à l’élève les portes de l’enseignement du Goshin dans sa facette « autodéfense », vers plus d’efficacité.
Couleurs :
Prédominance du rouge, symbolisant la passion pour l’art martial après le temps de la découverte, en référence à l’association originelle sur Annecy (« Goshindo Passion ») et l’ancien code couleur rouge des keikogi de ce groupe.
Le rouge pourrait également être un clin d’œil au fameux « régiment rouge » ou « l’unité rouge » la cavalerie de samouraï tout en armure rouge brillante, combattant sous la bannière du clan Takeda (notre lignée). Voir le film couleur « Kagemusha, l’ombre du guerrier » d’Akira Kurosawa (1980) retraçant la bataille de Nagashino (1575), où la redoutable armée de cavalier rouge succombe alors entièrement sous les nouvelles armes à feu (Teppô, arquebuse) de l’armée d’Oda Nabunaga jointe à celle de Tokugawa Ieyasu.
Arrivé au 2ème kyu, les plus persévérant continuerons vers un troisième objectif : Programme Ceinture Noire (PCN) avec la volonté de transmettre un jour à leur tour leur savoir, et arbore alors comme le sensei, le keikogi noir.
L’initial « A« des 3A, s’efface alors lui aussi rendant ainsi moins lisible le logo pour un œil non averti. Cette partie occultée symbolise l’objectif, en atteignant la ceinture noire, d’un apprentissage plus poussé (ou « secret » en référence aux kobudo), Okuden :
« niveau d’enseignement secret (Oku), interne, dans un art martial (Budo), au-delà de ce qui est apparent (Omote), superficiel, et qui est réservé aux grades élevés. » (Encyclopédie des arts martiaux de l’Extrême-Orient, Gabrielle & Roland Habersetzer, 4ème Edition, 2004)
Ensuite, même en reconnaissant une sorte de « A » stylisé à travers notre position de garde très caractéristique (migi-jigo-hon-taï), là où le néophyte n’y verrait qu’un dessin, il est bien plus encore, il est une représentation du kanji « 方 » (Hō) signifiant « être humain », « individu », symbolisant la place plus grande fait à l’élève pour ce libérer des codes, des formes, inculquées pour les faire siennes et les adapter à sa morphologie, sa physiologie, et ses sensations. C’est la progression vers la deuxième étape du traditionnel Shu-Ha-Ri : « Ha est le second stade : on domine la technique au point que l’on peut se permettre de commencer à se libérer du système et du carcan traditionnel. » (Ibidem).
De plus, les kanjis réunis de 方 (décrit plus haut) et 式 (qui rappelle un tant soit peu le kanji 武 « Bu » = martial) » 方式 » (font penser à notre « Kamae », position initiale de combat du Uke prêt à attaquer Tori) forment le mot » Hōshiki » qui signifie ni plus ni moins que « SYSTEME » (… tout ne pouvait apparaître sur le logo, comme on dit, trop d’information tue l’information).
Couleurs :
Le blanc (un symbolisme de pureté), saute au yeux. La sobriété de la couleur, une seule au lieu de deux des précédents logos, et l’absence des deux premiers éléments (« soleil » puis « A ») introduit un nouveau logo plus épuré, à l’image du Goshinka dans sa progression.
Retour aux origines, l’instructeur est un éternel élève qui doit continuer de s’entraîner et d’apprendre.
Retour du cercle du soleil symbolisant maintenant les responsabilités envers l’Académie (Kan). L’instructeur toujours est toujours plus engagé dans l’administration de sa structure et à l’écoute des élèves et leur famille.
Retour du « A » symbolisant l’ Approche bienveillante et l’Accompagnement (sans rien occulter, prendre le temps de tout expliquer) des nouveaux venus, les personnes en quêtes d’un art martial, d’une voie.
Couleurs :
Ainsi retour au logo d’origine, avec changement de couleur mais pas non plus entièrement en négatif. L’esprit 心 « Shin » doit avoir évolué depuis son arrivé à l’académie et continué à travers l’enseignement, pour mieux accompagné les élèves à révéler le meilleur d’eux même et garder l’ambition de rendre ce monde un peu plus beau.
Renouveau, c’est faire le point, regarder derrière soit pour mieux avancer. Et revenir vers les Kōhaï pour se remettre en question et découvrir que ce qui fonctionnait sur nous, avec notre corps ne marche pas forcément pour tous les élèves. Car en Goshin-Système nous ne voulons pas de clone reproduisant le kata du maître, mais cherchons l’épanouissement de l’individu afin qu’il produise lui même son kata et qu’il trouve ça voie au cours de ses années de pratiques. L’instructeur ne lui imposera pas de voie, mais l’accompagnera dans ses choix.